Quatre conseils pour démissionner avec élégance

Depuis mars 2020, bien peu de salariés et salariées ont osé quitter leur emploi en raison des temps incertains liés à la pandémie. Avec la reprise, on pourrait assister à ce que le professeur Anthony Klotz, de la A&M University, au Texas, a récemment baptisé la Great Resignation, ou « grande démission ». 

 Plus près de nous, près de 35 % des Québécois et Québécoises songent à changer d’emploi ou ont déjà fait le saut. Si vous faites partie de la vague et prévoyez remettre votre démission sous peu, voici quelques conseils afin de le faire avec tact et professionnalisme.

 

  1. Optez pour la transparence

Ne prenez pas la décision de partir en vous basant sur des suppositions. Vous aimeriez avoir un meilleur aménagement du temps de travail, la possibilité de faire du télétravail ou une révision de vos tâches, mais vous croyez que cela vous sera refusé? Demandez-le tout de même. Soyez honnête et expliquez que certaines conditions sont essentielles à votre bonheur au travail. Vous pourriez être surpris. Prenez ensuite le temps d’expérimenter ce qui vous a été proposé avant de jeter l’éponge définitivement. 

 

  1. Préparez-vous mentalement

Votre décision est prise? Il vous faut maintenant l’annoncer. Préparez-vous comme vous le feriez pour une entrevue d’embauche. Ayez en tête les raisons pour lesquelles vous partez afin de pouvoir les énoncer clairement et de manière constructive. On vous fera peut-être une contre-offre. Soyez prêt. Votre décision est-elle irrévocable? Certaines propositions pourraient-elles vous faire changer d’idée? 

 

  1. Annoncez votre départ

La première personne à aviser : votre supérieur ou supérieure hiérarchique. La meilleure façon de le faire, c’est de vive voix, idéalement en personne ou en vidéoconférence si c’est impossible. Pas par courriel, messagerie ou message vocal. Soyez honnête. Ce que vous dites pourra peut-être aider vos collègues qui restent. Cet échange est également formateur pour votre gestionnaire. Il est recommandé de donner un préavis de deux semaines, même si ce n’est pas obligatoire selon les normes du travail. 

 

  1. Misez sur la cohérence… et la prudence

Faites en sorte que vos paroles et vos gestes soient cohérents avec les valeurs et les objectifs qui vous poussent à quitter votre poste. Laissez vos dossiers et projets en ordre. Lors de vos discussions avec votre gestionnaire, vos collègues ou les ressources humaines (dans le cas où une entrevue de départ est prévue), gardez votre professionnalisme. Ce n’est pas de temps de régler vos comptes. Il est tout à votre avantage de partir en bons termes. Nous sortons d’une année et demie que personne ne pouvait prévoir et aucune boule de cristal ne peut révéler de quoi la reprise sera faite. 

 

Par Caroline Bouffard

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